« Mindhunter » crépusculaire à souhait – Notre critique

La série Netflix signée David Fincher est un pur bonheur de précision et de tension. Aux origines des profilers et serial killers…

Mindhunter est définitivement LA série de la rentrée révélée par Netflix. En 10 épisodes elle plante le décor des débuts du profilage à la fin des années 70. Deux agents du FBI cherchent à comprendre les motivations de criminels qu’on n’appelle pas encore des tueurs en série pour établir un portrait robot de leur psychologie. 
Dès le générique on reconnaît la patte et le souci du détail de David Fincher (House of cards mais aussi Fight Club, Se7en, Social Network…). C’est crépusculaire à souhait, on est toujours sur une corde raide. Le jeu des acteurs est une pure merveille, les personnages complets et entiers à souhait. Bref, dès le début on est accro. Et en bonus, ci-dessous, un pur moment de montage réalisé par un fan, entre des scènes de la série et une interview de Ed Kemper qui a, entre autre, tué sa mère avant d’en couper la tête et de jouer aux fléchettes avec… 
Philippe Mathieu