Protège ton scénario !

La meilleure façon de protéger un scénario est encore de le laisser au fond d’un tiroir… Mais quand on soumet son oeuvre à l’appréciation du public il convient en effet de prendre quelques précautions.

Boostyourfilm ne peut pas protéger ton scénario. C’est à toi de protéger ton oeuvre : protéger ton scénario signifie prouver l’antériorité. En aucun cas cela ne permet de prouver le plagiat, ce qui est extrêmement compliqué. 

Pour protéger ton oeuvre, il existe une technique toute simple : te l’envoyer à toi-même le texte dans une enveloppe scellée, le tout en recommandé. Tous les documents doivent être sous pli, et celui-ci ne doit jamais être ouvert. A conserver en lieu sûr.

Au temps du numérique tu peux protéger tes scénarios en passant par Internet.

SABAM
la SABAM (Société d’Auteurs Belge) a lancé un service de dépôt Online totalement gratuit pour un premier dépôt. Sécurisé, le site vente une procédure d’à peine 30 secondes ! Il suffit de remplir un formulaire permettant de décrire ton scénario, d’y ajouter quatre fichiers joints, pour recevoir un certificat.
Coût : gratuit (premier dépôt)
Site : http://sabam.depotonline.eu
Protection : 5 ans (renouvelable pour 20 euros).

SACD
En France, la SACD a enfin lancé son “e-dépôt”. Après la création d’un compte, il suffit de remplir un formulaire très succinct et d’adjouter un fichier joint – document word, pdf ou archive contenant plusieurs fichiers.
Coût : 20 euros
Site : https://www.e-dpo.com/fr/
Protection : 5 ans renouvelable.

Attention : Ces méthodes te protègent au sein ton pays et dans la plupart des pays ayant signé la Convention de Berne. Mais il y a quelques exceptions, notamment les États-Unis. Pour y être également protégé, il faut que tu déposes ton oeuvre auprès du Copyright Office (www.copyright.gov).

Conclusion : protège ton scénario ! En cinq minutes tu peux protéger ton oeuvre online. Alors ne prends pas de risque et surtout n’oublie pas de mentionner sur la première page de ton scénario le numéro de dépôt. 

– Pour en savoir plus, les conseils d’un avocat spécialisé